L’anti-de Gaulle

Denis Sieffert  • 3 avril 2008 abonné·es

Au moment où l'on célèbre Mai 68, il ne serait pas raisonnable ­ surtout dans ce journal ­ de louer exagérément de Gaulle et le gaullisme. Nous n'avons rien oublié de sa part d'ombre. Mais une partie de son héritage au moins mérite nos égards. Grâce à lui, nous nous sommes tenus pendant une bonne quarantaine d'années hors de la sphère d'influence américaine. Nous en étions sortis, non d'ailleurs sans brutalité, un certain 7 mars 1966. C'est par voie d'ambassade, et sans ménagement, que le général a fait savoir au président américain, Lyndon Johnson, que la France se retirait du commandement intégré de l'Otan. Un an plus tard, toutes les bases américaines sur le sol français étaient fermées. Puis, c'est le grand discours de Phnom Penh, qui

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 4 minutes