L’an I de la Sarkonomics

Liêm Hoang-Ngoc  • 15 mai 2008 abonné·es

En 1970, Richard Nixon déclarait : « Nous sommes tous keynésiens. » À peine dix ans plus tard, la « Reaganomics » incarnait la rupture de l’Amérique néoconservatrice avec trente ans de keynésianisme. Au cours des Trente Glorieuses, le keynésianisme à la française était incarné, entre autres, par la figure du général de Gaulle. Avec la « Sarkonomics », succédané hexagonal de la Reaganomics, la rupture avec le gaullisme économique sera l’œuvre des gaullistes eux-mêmes, non sans quelques complicités dans l’autre camp. Elle a pour but de rendre irréversible le détricotage du compromis de 1945, inspiré du programme du Conseil national de la Résistance. Elle est explicitement à l’œuvre depuis au moins quinze ans, au cours desquels la France

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