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L’Écureuil perd des noisettes

Une avalanche de critiques a été déversée depuis « l’incident » boursier qui a fait perdre la bagatelle de 600 millions d’euros, soit l’équivalent de 454 200 Smic mensuels brut, aux Caisses d’épargne. Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde, Jean-Claude Trichet et consorts se sont relayés pour exiger des sanctions, ce qui fut fait dimanche dernier. Les trois principaux dirigeants de l’Écureuil ont donné leur démission, deux jours seulement après avoir révélé l’affaire. On attend avec impatience que les têtes tombent dans les Banques populaires, au Crédit agricole, chez Dexia, à la Société générale, à la Matmut…

Nulle en économie

Ségolène Royal demande aux compagnies pétrolières de diminuer le prix de l’essence. « Le cours du baril de pétrole a diminué de moitié depuis le mois de juillet, mais […] le litre de gazole à la pompe, qui s’élevait à 1,50 euro en juillet, vaut encore 1,20 euro aujourd’hui, écrit-elle dans un communiqué. Pour tenir compte de cette baisse du prix du cours, le gazole devrait coûter aux consommateurs 0,75 euro ! » Un raisonnement démagogique et anti-écolo qui fait mine d’ignorer que plus de la moitié du prix d’un litre de gazole est constituée de taxes, notamment la Tipp, perçue sur les volumes, dont le montant est de 0,42 euro par litre.

Acte désespéré

Elle a préféré mourir. Le 18 octobre, devant la maison d’arrêt du Mans, et devant les médias, Josiane Nardi, 60 ans, s’est immolée par le feu pour protester contre l’expulsion de France de son compagnon arménien sortant de prison. Ce drame survient au lendemain de la signature à Bruxelles du Pacte européen sur les migrations durcissant les lois sécuritaires. Il survient aussi à la veille du 22 octobre, date limite fixée par le gouvernement pour répondre à l’appel d’offres ouvrant la mission dans les centres de rétention à toute personne morale. La politique d’immigration provoque des actes de désespoir. À quand la fin de la série noire ?