Pater : père et fils d’élection

Pater, film vertigineux
où fiction et réalité
sont indémêlables,
de et avec Alain Cavalier, en tandem avec un Vincent Lindon sans filet.

Christophe Kantcheff  • 23 juin 2011 abonné·es
Pater : père et fils d’élection

On dirait que tu serais… un président ! C’est un jeu de (grands) enfants qui a fait naître Pater, le nouveau film d’Alain Cavalier. Un jour, le cinéaste s’est mis en tête de faire un film avec Vincent Lindon, à qui il a dit en substance : voilà, je serais le président de la République, et vous, vous seriez mon Premier ministre. Et le comédien de lui répondre : Chiche !


Jeu d’enfants, jeu de rôles, jeu d’acteurs : si Pater est un film ludique, qui rend son spectateur enjoué, il l’est intensément, profondément. Jusqu’au vertige. À quoi assiste-t-on ? Alain Cavalier et Vincent Lindon, qui se filment l’un après l’autre ou l’un et l’autre, la caméra fixée alors sur un pied, jouent au président de la République et au Premier ministre. Ils développent une mini-intrigue : le Président a choisi ce

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Culture
Temps de lecture : 5 minutes