Borloo, c’est cadeau !

L’ex-futur candidat centriste est un problème de moins pour Nicolas Sarkozy.

Denis Sieffert  • 6 octobre 2011 abonné·es

Entre des sondages catastrophiques, une affaire Karachi qui se rapproche dangereusement de l’Élysée et une défaite historique au sénat, Nicolas Sarkozy trouvera au moins un motif de réconfort : le renoncement surprise de Jean-Louis Borloo à la présidentielle.

Le président du Parti radical a-t-il cédé à des pressions venues d’en haut, mélange subtile de menaces et de promesses ? Ou a-t-il été pris du vertige de la fonction ? Ses amis – les « cocus » de l’histoire – penchent pour la deuxième hypothèse. Borloo n’avouait-il pas récemment à Renaud Dély et Henri Vernet, auteurs de Tous les coups sont permis (Calmann-Lévy) : « Je ne me vois pas dans la peau d’un candidat […]. Certains aiment la tragédie et la souffrance, comme François Bayrou ou Ségolène Royal. Pas moi. Moi, j’ai le goût du bonheur. »

Mais alors pourquoi avoir si longtemps entretenu l’illusion ? En tout cas, ceux « qui aiment la tragédie » (Bayrou et Royal) ont été prompts à draguer les électeurs de Borloo.

Et il n’est pas certain que Sarkozy tire profit du retrait de son ancien ministre de l’Environnement.

Politique
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