Grèce : élection sous pression
Le parti de la gauche radicale Syriza est le favori du scrutin de dimanche, sur fond d’austérité sans fin. Correspondance d’Athènes, Amélie Poinssot.
dans l’hebdo N° 1207 Acheter ce numéro
Vote ou référendum ? La nouvelle campagne électorale grecque aura été dominée par la question du maintien ou non du pays dans la zone euro. Problématique largement imposée par Bruxelles et les dirigeants européens, puis relayée en Grèce par de nombreux médias, bien que personne, parmi les élus du 6 mai dernier, ne prône en réalité une sortie de l’Union européenne ou de la zone euro, à l’exception du Parti communiste (KKE) et du parti néonazi Aube dorée. En dépit du résultat du premier scrutin, qui a révélé le rejet net et massif, au sein de la population, des cures d’austérité à répétition, les partenaires européens de la Grèce veulent maintenir le cap : ils conditionnent les prochains versements des prêts accordés à la Grèce à la poursuite des