Plaidoyer pour l’abonnement

Depuis un an, nous alertons régulièrement nos lecteurs sur les conséquences de la crise de la distribution sur l’économie de notre journal. Si l’on veut voir le problème par le petit bout de la lorgnette, on incriminera évidemment les grèves qui retardent la mise en place de Politis dans les quelque 8 000 points de vente où nous sommes présents. Lorsque Politis n’est pas au rendez-vous de ses lecteurs le jeudi, jour de sa sortie, il n’y a pas ou peu de « séances de rattrapage ». A fortiori lorsqu’il est en vente le samedi, voire le lundi, comme cela arrive parfois.
Mais s’en prendre aux mouvements sociaux de salariés qui subissent de plein fouet le plan de restructuration de Presstalis, la principale société de messagerie, serait confondre les causes et les conséquences. Nous ne pouvons que comprendre la réaction de salariés qui défendent leur