Gaz de Schiste : il n’existe aucune alternative à la fracturation hydraulique, selon les pétroliers

Pour les industriels, auditionnés par des parlementaires le 18 avril, la technique interdite en France ne connaît aucune alternative viable.

Politis.fr  • 23 avril 2013 abonné·es

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) auditionnait plusieurs experts, jeudi 18 avril, sur la question des techniques alternatives à la fracturation hydraulique. La loi française interdit cette technique depuis juin 2011 pour l’exploitation du gaz de schiste, mais ne ferme pas la porte à des méthodes moins polluantes… Pour l’heure inexistantes :

« Il n’y a pas véritablement d’alternatives » , estime Pascal Baylocq, président du club de réflexion sur les hydrocarbures de roche mère, cite par actu-environnement.com« Pour les gaz de schistes, aucune autre technologie n’est disponible, à notre connaissance » , renchérit Gilles Pijaudier-Cabot, directeur du laboratoire des fluides complexes et leurs réservoirs, selon la même source.
 

Ces déclarations recadrent le débat, alors que le gouvernement tente doucement d’ouvrir la voie à une exploitation des hydrocarbures non conventionnels par des méthodes alternatives (fracturation électrique, au propane ou en chauffant la roche).

Lire > Gaz de schiste : Comment on prépare les esprits

Ces auditions révèlent également un début d’édulcoration des termes, dans la bouche des pétroliers, avec une tendance à vouloir requalifier la « fracturation » – interdite – en « stimulation » ou « massage » de la roche mère.   

Fracturation hydraulique : les pétroliers jugent qu’il n’y a pas d’alternative (actu-environnement.com)  

Lire > Gaz de schiste : des parlementaires pro-nucléaires relancent le débat sur l’exploitation

Écologie
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