Utiliser les sites des transports collectifs

Sur certains sites, on trouve une calculette de CO2.

Patrick Piro  • 16 mai 2013 abonné·es

Que faire ?

« T’y vas comment, à la chiffons-party d’Aglaë ? Vendredi, c’est vingt kilomètres d’embouteillages garantis… Rien que d’y penser, je préfère encore regarder TF1. – Ma pauvre… Moi, j’y vais en transports en commun. – Mais elle crèche en pleine brousse ! – Bof, ça se fait en un tram et deux bus, une heure – deux fois plus vite qu’en voiture. Trains, métros, tramways, bus, navettes fluviales ou maritimes, bacs, téléphériques, etc., les transports en commun proposent tous des sites, voire des applications mobiles, pour mieux utiliser leurs services. On y trouve bien sûr les informations de base : lignes, horaires, tarifs, informations sur le trafic. Souvent, les sites proposent d’ouvrir un compte où conserver des paramètres personnels (par exemple, les horaires d’une ligne que l’on consulte souvent). L’une des fonctions les plus appréciables est la recherche d’itinéraire : comment se rendre d’un point à un autre, porte à porte, en combinant les solutions métro, bus, tram et… marche à pied, avec affichage d’une carte du quartier de destination, et selon les préférences (le trajet le plus rapide, avec le moins de changements, sans bus, etc.). La plupart des grandes villes et leurs agglomérations (Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille, Paris…) en disposent. Sur les compagnies desservant de grandes lignes, on peut réserver ses billets, de plus en plus souvent au format électronique ou imprimables à la maison. Des outils intégrés (ou externes, tels les comparateurs de prix) recherchent les meilleurs tarifs, dont certains sont réservés aux internautes. Vérifiez : en s’y prenant à l’avance, Marseille-Nantes pour quatre personnes est plus rapide et jusqu’à deux fois moins cher (si l’on est souple sur les horaires) en train qu’en voiture ! Derniers développements : les applications mobiles, en plein boum. Par exemple, il est possible de recevoir sur son smartphone l’heure de passage du prochain bus, la station de vélo en libre-service la plus proche (avec le nombre de bicyclettes disponibles), etc. Enfin, sur certains sites, une calculette de CO2 donne une idée des émissions épargnées en dédaignant la voiture pour aller chez Aglaë.

Pourquoi ?

Compliqués, lents, pas pratiques : les transports en commun traînent encore de vieilles critiques. Mais, avec la généralisation des outils numériques, certaines relèvent de la mauvaise foi. Aujourd’hui, il est possible d’apporter des réponses très précises aux questions qui restaient en suspens dans les têtes – comment faire, par où passer, quelle durée… – et de tordre le cou à la conviction que « la bagnole, c’est tellement plus simple ».

Comment ?

  • On connaît les grands sites (SNCF, RATP, etc.), parfois moins ceux des conseils régionaux ou généraux, en charge des transports par train (TER) ou bus desservant les petites localités. C’est une bonne porte d’entrée pour trouver les opérateurs de transport en commun.
  • À défaut, taper « transport en commun + [lieu] » sur un moteur de recherche.

Le geste utile
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