Le gros mensonge des Nobel
On ne leur demandait rien, mais ils l’ont dit quand même : les Nobel ont tenu à préciser que l’attribution du prix Nobel de la paix 2013 à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’a rien à voir, mais alors rien, avec la Syrie.
C’est pour son travail « de longue date » que l’OIAC a été distinguée et préférée à la jeune Pakistanaise Malala Yousafzaï, qui était donnée favorite. « De longue date » peut-être, mais c’est quand même aujourd’hui que le prix est décerné à l’OIAC, alors même que ses inspecteurs sont à pied d’œuvre pour démanteler l’arsenal chimique du régime syrien. Un travail qui n’a pas que des avantages puisqu’il dédouane en même temps Bachar al-Assad des massacres commis avec ses armes conventionnelles. Mais il est vrai que cette hypocrisie n’est pas le fait de l’OIAC…
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