Le congrès de la continuité ?

EELV élit ses nouvelles instances à partir du 16 novembre. L’actuelle majorité devrait l’emporter.

Patrick Piro  • 14 novembre 2013 abonné·es

En apparence fractionnée en trois pôles fin août, la majorité qui avait reconduit en 2010 Cécile Duflot à la direction d’EELV s’est, pour l’essentiel, rassemblée autour de la motion « Pour un cap écologiste », soutenant la participation gouvernementale. Avec plus de 1 000 signatures de militants, presque autant que les six autres motions réunies. Viennent ensuite « Via ecologica » (près de 500 signatures), qui appelle à retrouver l’esprit « Cohn-Bendit » d’ouverture qui avait présidé à la création d’Europe Écologie, puis « La motion participative », alliance inédite d’une grande partie de l’aile gauche et d’une fraction du pôle environnementaliste. Principaux points de clivage : le seuil de ras-le-bol face aux reculs du gouvernement sur l’écologie, et la démocratie interne. Un terme fait florès au sein des minoritaires, « la firme  », pour fustiger une mainmise des amis de Cécile Duflot.

Un vote régional, le 16 novembre, établira l’ordre d’arrivée des motions. Elles pourront faire des alliances le 30 novembre lors du congrès, à Caen, qui désignera le nouvel exécutif. Emmanuelle Cosse, tête de liste de « Pour un cap écologiste », a de grandes chances de devenir la prochaine secrétaire nationale. Pascal Durand, successeur de Duflot en juin 2012, a renoncé à solliciter sa reconduction.

Politique
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