Législatives : au QG de la Nupes, «la machine, elle est bien secouée ce soir»
L'objectif «Mélenchon Premier ministre» n'est pas rempli, mais l'état-major comme les militants n'ont qu'un mot à la bouche: «victoire».
L'objectif «Mélenchon Premier ministre» n'est pas rempli, mais l'état-major comme les militants n'ont qu'un mot à la bouche: «victoire».
Les candidats Nupes se hissent au second tour dans près de 400 circonscriptions et grappillent de nombreux points sur des terres gagnées par LREM il y a cinq ans.
À Ollioules, La Seyne-sur-Mer, Hyères et Toulon, candidats et militants de gauche adoptent une stratégie claire pour convaincre dans un département promis à la droite la plus extrême : se mettre à hauteur des électeurs.
La dynamique de la Nupes, la nationalisation du débat et la participation déterminent trois paysages politiques possibles.
À coups d’arguments caricaturaux, de diabolisation et de raccourcis, la majorité présidentielle Ensemble ! tente de décrédibiliser la coalition de la gauche et des écologistes.
En se dotant d’un programme de transformation, que défendront ses candidats communs, la coalition de gauche montre qu’elle n’est pas un simple cartel électoral et affiche clairement ses ambitions.
[Portfolio] Insoumis, écologistes, socialistes et communistes ont scellé la naissance de la Nouvelle union populaire écologique et sociale en vue des législatives lors d’une convention nationale à Aubervilliers.
Alors que LFI, EELV, PC et PS ont conclu un accord inédit pour les législatives sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, plusieurs militants et élus des quartiers populaires grondent leurs réticences. Ils craignent d’être invisibilisés par des parachutages au détriment de militants bien ancrés dans leurs territoires.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) a lancé sa campagne des législatives par une grande convention d'investiture ce samedi 7 mai. Avec la volonté assumée de faire oublier les fractures pour gagner.
Alors, Mélenchon Premier ministre ? C’est improbable. Mais possible. Toutefois, ce qui importe, c’est la construction d’une gauche écologique et sociale plurielle qui s’installe dans la durée comme la principale force d’alternance.
Six responsables insoumis, écologistes, socialistes et communiste s’expriment sur l’aspiration à l’unité. Verbatims.
L’économiste Bruno Amable analyse les reconfigurations politiques qui pourraient s’opérer entre les trois blocs qui se sont dégagés de l’élection présidentielle.
L’accord entre LFI et EELV doit beaucoup à la montée de jeunes militants pour qui l’écologie est le centre de gravité à gauche.
Le bon score de Jean-Luc Mélenchon et la faiblesse des autres candidats ont forcé à la réconciliation des gauches, désormais incarnée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
La France insoumise et Europe Écologie - Les Verts ont pu passer leur accord pour les législatives en adoptant une position de compromis sur plusieurs sujets de discorde tel que le fonctionnement de l’Union européenne, la guerre en Ukraine ou les investitures en vue des législatives des 12 et 19 juin prochain.
Un accord à gauche permettrait aux écologistes de retrouver un groupe à l’Assemblée. Mais pas au prix d’une dilution dans LFI.
L’écologie surplombant le social ne peut convaincre la classe populaire.