La Bosnie des plénums de citoyens
Leurs revendications concernent l’arrêt des privatisations, la répartition du temps de travail, la participation des ouvriers…
dans l’hebdo N° 1300 Acheter ce numéro
En février dernier, la Bosnie-Herzégovine a attiré brièvement l’attention des médias internationaux. Ils ont ajouté au feuilleton mondial des révoltes contre les élites quelques vues de Sarajevo avec affrontements de rue. Depuis, plus rien… Même si Olivier Besancenot, dans la région à la mi-mars, voyait en Tuzla – la ville d’où était parti le mouvement – « la capitale ignorée de l’Europe des travailleurs et des peuples ». L’expérience bosnienne est pourtant exemplaire. Où en est-on, alors que ce mouvement va entrer dans une nouvelle phase, et alors que Sarajevo s’apprête à attirer de nouveau les médias, fin juin, avec la commémoration du centenaire du début de la Première Guerre mondiale ?
Dans le contexte actuel de désintégration sociale qui affecte toute la région, la Bosnie-Herzégovine souffre plus encore que les autres. Le taux de chômage avoisine les 40 % et atteint même 60 % chez les jeunes. La « rationalité » néolibérale a signifié l’enrichissement de quelques-uns (qui depuis la guerre tiennent les leviers de pouvoir)
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