Gaza : « Mon métier ? Demander de l’aide »
Un an après les bombardements israéliens sur Gaza, la reconstruction est au point mort. Et l’étau économique ne cesse de se resserrer sur la population, avec de nouvelles mesures de rétorsion.
dans l’hebdo N° 1363-1365 Acheter ce numéro

C’est toujours la même histoire. Après chaque offensive israélienne sur Gaza, il est question de reconstruction, de levée du blocus et de garantie d’un développement permettant aux habitants de vivre enfin normalement. Un an après le dernier déluge de bombes, qui avait fait 2 168 morts, l’incrédulité est à son comble. « Le désespoir, la misère et le déni de la dignité sont la réalité de la vie des gens ordinaires », résume Pierre Krähenbühl, le commissaire général de l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés. Pourtant, en octobre 2014, deux mois après la fin de la guerre, plus d’une cinquantaine de pays et d’organisations internationales avaient promis 5,4 milliards de dollars pour la reconstruction de la bande de Gaza. L’envoyé onusien pour la paix au Moyen-Orient, Robert Serry, avait alors annoncé un accord entre l’ONU, Israël et l’Autorité palestinienne. Dix mois plus tard, moins de 1 % des matériaux de construction sont arrivés à Gaza, selon un
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