Tsipras face au jugement des urnes
Le leader de Syriza risque de payer, dimanche, la ratification du mémorandum du 13 juillet. Correspondance Angélique Kourounis.
dans l’hebdo N° 1369 Acheter ce numéro

Cravate bleue satinée d’un côté, chemise blanche toute simple de l’autre, Vangelis Meïmarakis, chef de l’opposition conservatrice, et Alexis Tsipras, ex-Premier ministre de la gauche radicale, ont croisé le fer pendant plus de deux heures, lundi, dans un débat télévisé retransmis en direct et qui se voulait décisif pour cette campagne électorale.
Vangelis Meïmarakis, 61 ans, dont quarante au service du parti conservateur de la Nouvelle Démocratie, a le vent en poupe. Avec environ 24 % d’intentions de vote, il est, selon les sondages, au coude-à-coude avec son rival de Syriza. Un miracle si l’on se rappelle la dégelée électorale du 25 janvier dernier. Mais son aspect rassurant, son ton jovial et sa bonhomie légendaire, le tout sur fond de