Le mirage de la concurrence

La solution à la crise du lait n’est pas du côté du productivisme.

Jérôme Gleizes  • 31 août 2016 abonné·es
Le mirage de la concurrence
En 1997, déjà, un producteur de lait haut-saunois déverse plusieurs milliers de litres de lait pour protester contre les tarifs.
© DAMIEN MEYER / AFP.

L’actuelle crise du lait nous montre une nouvelle fois que la concurrence est un mirage, mais la Confédération paysanne l’annonçait depuis la fin des quotas en 2014. Le libre fonctionnement des marchés prôné par le libéralisme est une utopie. Les prérequis nécessaires pour bénéficier des avantages théoriques de la libre concurrence sont tout d’abord très difficiles à obtenir : une multitude d’acheteurs et de vendeurs, aucune barrière pour entrer ou sortir du marché, une information transparente, une homogénéité du produit échangé et une mobilité des facteurs de production. Ces

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Temps de lecture : 3 minutes