Jeunes : Un peu tièdes sur le réchauffement

Les jeunes se disent conscients de la crise écologique. Mais ses conséquences, peu palpables et hors d’atteinte de leurs capacités d’action, ne sont pas au premier rang de leurs préoccupations.

Patrick Piro  • 21 décembre 2016 abonné·es
Jeunes : Un peu tièdes sur le réchauffement
© ZEp/Delcourt

Leurs parents vivaient avec la menace sourde d’une guerre nucléaire. En 2016, c’est la crise écologique qui pèse sur la survie de la planète. Ce sombre présage encombre-t-il la vision de l’avenir des jeunes ? On guette en vain un soupçon de tétanie… « Il y a peut-être de l’inconscience et de l’égoïsme, mais ça ne me perturbe pas plus que ça », affirme paisiblement Fiona. De la préoccupation, certes, d’angoisse, point.

« On a conscience d’être la dernière génération à ne pas se manger les big problèmes, reconnaît Till, mais ce n’est pas une raison pour se laisser bouffer par la peur. » Les conséquences, « pour moi, c’est très secondaire, loin dans le temps et l’espace, réplique Sahar. On ne voit pas le péril. » Les îles menacées de submersion, c’est dans le Pacifique ; mais l’extinction accélérée des espèces ? Pierre doute un peu. « Il en apparaît aussi de nouvelles, non ? » Le dérèglement climatique : « Flou, insidieux, peu visible, décrit Thomas. Notre premier souci _: se débrouiller avec 5 euros par jour._ »

Ils sont originaires de Normandie, de -Belgique, des Landes, d’Île-de-France, de l’Aube, de la Région

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Société
Temps de lecture : 5 minutes