Attac : « Faire dialoguer toutes les composantes du mouvement social »
Porte-parole d’Attac, Dominique Plihon présente ici les enjeux de l’université d’été européenne des mouvements sociaux, qui se tiendra fin août à Toulouse.
dans l’hebdo N° 1464-1466 Acheter ce numéro

L’université d’été européenne des mouvements sociaux, qui se tient du 23 au 27 août, à Toulouse, revêt une particulière importance dans un contexte nouveau en France et sur le plan international. L’économiste Dominique Plihon, porte-parole d’Attac, analyse les raisons de la crise de la gauche et suggère quelques pistes.
Attac organise une « université d’été européenne des mouvements sociaux ». Quels sont ses objectifs ?
Dominique Plihon : L’objectif de cette université, c’est d’organiser à l’initiative des réseaux européens d’Attac une rencontre de l’ensemble des mouvements sociaux, de confronter nos analyses, en particulier sur les alternatives que nous portons, et d’organiser les futures mobilisations. Il y a déjà eu trois universités européennes. La dernière s’est tenue en 2014 à Paris. Près de 1 500 personnes y avaient pris part, venant non seulement des pays européens, mais de tous les continents. Cette fois encore, ce rendez-vous aura une dimension internationale. Ce qui est conforme à notre vocation altermondialiste. On ne peut pas proposer une alternative aux politiques actuelles sans lui donner une dimension internationale. Car l’objectif est bien de rompre avec le capitalisme financier et mondialisé.
Quel en est le programme ?
Une centaine d’activités sont prévues : des plénières, des séminaires en trois sessions de deux heures et des ateliers sur des thèmes précis. On retrouve dans le programme les principaux axes de lutte et de mobilisation actuels du mouvement altermondialiste : finance, climat, libre-échange, travail et démocratie.
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