Front social : « Le 14 Juillet, c’est pas pour les canons »
Un millier de personnes ont défilé aujourd’hui à Paris, pour faire entendre une autre voix en ce jour de fête nationale et montrer au gouvernement qu’il devra compter avec la rue.

C ontre la guerre », « contre la guerre sociale de Macron » et « contre l'état d'urgence permanent » : tels étaient les trois mots d'ordre de la nouvelle mobilisation du Front social aujourd'hui à Paris. Le jour de la fête nationale, et ce n'est pas un hasard : « Le 14 Juillet, c'est pas pour les canons », lance depuis le camion sono Gaël Quirante, syndicaliste de SUD-PTT 92 et animateur du Front social, aux manifestants rassemblés. Contre le faste patriotico-militaire du traditionnel défilé des Champs-Élysées, le Front social voulait mettre en avant les luttes sociales, antiracistes et anticolonialistes.
Des mots d'ordre larges donc, mais qui, contrairement à la précédente marche organisée par cette coalition le lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron, ne seront pas parvenus à mobiliser très largement : entre place de Clichy et La Chapelle, seul un petit millier de manifestants a défilé aujourd'hui, contre 6 000 le 8 mai (un rassemblement organisé après les législatives avait lui aussi été suivi par environ 1 000 personnes). Trop peu
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