Jeu de fausses pistes

Frédéric Sonntag clôt sa Trilogie fantôme de la plus belle des façons avec B. Traven, explorant cent ans d’énigmes historiques.

Gilles Costaz  • 4 avril 2018 abonné·es
Jeu de fausses pistes
© photo : Gaelic

Frédéric Sonntag est un auteur et metteur en scène qui traque les spectres. Il aime fouiller dans l’ambiguïté de l’histoire récente et de nos sociétés ; il n’a pas de mal à trouver des lignes de fuite à parcourir et des paravents à déchirer ! Avec B. Traven, il termine un cycle appelé Trilogie fantôme, dont les premières parties étaient George Kaplan (le personnage de La Mort aux trousses, d’Hitchcock) et Benjamin Walter, variation sur l’écrivain Walter Benjamin.

Les pièces précédentes étaient déjà remarquables, celle-ci est tout bonnement formidable. Sonntag s’installe au premier plan des auteurs de théâtre qui s’interrogent sur la modernité – au sens plus politique qu’artistique – et sur l’idée de révolution.

Pour le flou, le mystère,

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes