À Frangy, les socialistes tentent de se renouveler
Cette année, la traditionnelle Fête de la rose, organisée dans l’ancien fief d’Arnaud Montebourg, avait abandonné les grands discours pour devenir un lieu de débats.

Ils veulent encore y croire. Et pour cela maintiennent la tradition. Dimanche 26 août, à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), les socialistes du cru organisaient leur 46e « fête populaire ». Une Fête de la rose locale lancée par Pierre Joxe, longtemps député de la circonscription, qui a bénéficié de la notoriété de ce dernier et de son successeur à l’Assemblée, le vibrionnant Arnaud Montebourg, jusqu’à devenir au fil des ans un incontournable rendez-vous politique, à une semaine de l’université d’été du PS à La Rochelle. Nombre de ténors socialistes ont ainsi été un jour ou l’autre l’invité d’honneur de cette fête aux allures de kermesse installée sur le terrain de foot de ce modeste village de quelque 600 âmes. François Hollande et Ségolène Royal, mais aussi, pour ne citer qu’eux, Bertrand Delanoë, Jack Lang, Claude Bartolone... Ou encore Pierre Moscovici dont l’image figurait cette année sur une des boîtes du chamboule-tout de la fête, à côté d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Laurent Wauquiez, Marine Le Pen et Donald Trump.
On est ici en terre frondeuse et les orientations du commissaire européen, possible tête de liste du PS aux européennes l’an prochain, ne font pas recette. C’est à Frangy, en 2014, qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon avaient lancé « la cuvée du redressement » qui allait leur valoir d’être éjectés du gouvernement. L’année suivante, l’ancien ministre du Redressement productif y avait invité le ministre grec de l’Économie Yanis Varoufakis après sa
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