« Bureau des légendes » : Aux frontières du réel

La DGSE comme si vous y étiez ! Au cœur de la saison 4 du Bureau des légendes, la série de Canal + créée par Éric Rochant : les jihadistes français et la cyberguerre.

Ingrid Merckx  • 17 octobre 2018 abonné·es
« Bureau des légendes » : Aux frontières du réel
photo : Mathieu Kassovitz est « Malotru », échappé des geôles de Daech.
© Stephanie Branchu/TOP THE OLIGARCHS PRODUCTIONS/CANAL+

Le 10 octobre, des radios diffusaient le témoignage d’une mère de jihadiste soupçonnée d’avoir financé les attentats du 13 novembre. Difficile, en l’entendant, de ne pas penser à cette mère de jihadiste qui apparaît dans la saison 4 du Bureau des légendes. Celle-ci reçoit, méfiante, une agente de la DGSE se faisant passer pour la cousine d’un jihadiste à qui elle veut envoyer de l’argent. L’enjeu étant de remonter la filière française de financement de l’État islamique (EI) depuis un sinistre bureau de banlieue jusqu’à Mossoul.

Ces scènes lèvent un coin de voile sur un monde souterrain et effrayant, inconnu du commun des mortels. Une nouvelle fois, Le Bureau des légendes (LBDL pour les initiés) est en prise directe avec une actualité brûlante. Idem quand cette nouvelle saison de la série de Canal + illustre sur une carte numérique une véritable cyber-bataille express entre des geeks de la direction technique de la DGSE et des hackers russes intéressés par les processus -électoraux…

Les jihadistes français et le « cyber » sont les deux

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Culture
Temps de lecture : 5 minutes