Le confinement sous l’œil de Gil : #12 les applaudissements

Coincé en appartement à Paris, le photographe Gil Lefauconnier nous livre le journal visuel de ses états d’âme. Et il nous inspire à notre tour. Aujourd’hui, le rendez-vous de 20 heures avec casserole (enfin, pas tout le monde).

Patrick Piro  • 23 avril 2020
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Le confinement sous l’œil de Gil : #12 les applaudissements
© photo : Gil Lefauconnier

Importés d’Italie, les « applaudissements de 20 heures » en soutien du personnel médical (puis aussi des caissières, des éboueurs, etc.) sont vite devenus un phénomène social de l’ère du confinement : la preuve, on en mesure l’influence. Bruitparif observe de gros pics sonores dans ses stations franciliennes, passant d’un coup de 50 décibels jusqu’à 80 décibels (les casseroles…). Le 13 avril, Macron retardait son allocution à 20h02 pour respecter de ce rendez-vous prioritaire des Français. Prioritaire ?

© Politis

Photographe professionnel depuis 25 ans, Gil Lefauconnier est aussi à l’aise dans la photo d’entreprise que dans le reportage de presse, il concentre son travail sur l’être humain et sa diversité. Retrouvez-le aussi sur Instagram.
Voire… Mi-avril, un sondage montrait que si 21 % des personnes applaudissent régulièrement, 59 % n’apparaissaient jamais à la fenêtre. Applaudir, et après ? s’agace un sociologue redoutant que cette « émotion collective » nous dédouane de demander des comptes au gouvernement sur la crise du système de santé. Cependant, l’effervescence de 20 heures est aussi devenue le moment d’un salut entre voisin·es, qu’on ne croise plus. « Le confinement renforce le sentiment de proximité sociale », analyse le psychosociologue Sylvain Delouvée. Quant au comédien Noam Cartozo, il a créé un sacré buzz avec son jeu « Questions pour un balcon », à Paris et au-delà.

Et vous, c’est triangle ou grosse caisse, votre 4e photo ?

Pour lire tous les épisodes de la série photo : L’œil de Gil, cliquez ici.

Société
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