Le confinement sous l’œil de Gil : #14 la performance
Coincé en appartement à Paris, le photographe Gil Lefauconnier nous livre le journal visuel de ses états d’âme. Et il nous inspire à notre tour. Aujourd’hui : avez-vous réussi votre confinement ? (il serait temps…).

Dimanche, 12 Nordistes ont bouclé un « ironman » en confinement : 3,8 km nagés dans la piscine de l’un, 180 km pédalés sur vélo d’appartement et 42 km courus sur tapis d’entraînement. Apprendre une langue, multiplier les footings, se mettre à la peinture… Le 11 mai approche, vous avez bien fini de relire Hugo ?
L’humoriste Marina Rollman se moque aussi : c’est le syndrome de la peur de manquer un truc, le « fear of missing out » (fomo) qui survit chez les frénétiques de la vie sociale et de l’hyper-connexion permanente.
« Au contraire, il est plus que jamais nécessaire d’écouter ce qui nous traverse », conseille la philosophe Marie Robert. Et puis « rien, c’est déjà beaucoup », câline France culture, citant Gainsbourg.
Saluons au moins une performance en confinement, celle du « graffeur de lumière » Philippe Echaroux qui projette de son balcon une habile sentence : « Quand la vie râle ou quand la vie ruse, ne succombe pas à l’écho vide du désespoir ».
Et vous, votre 4e photo, c’est un marathon de canapé ?
Pour lire tous les épisodes de la série photo : L’œil de Gil, cliquez ici.
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