Valeurs actuelles : Indigence historique, amalgames racistes et sexistes…
La « fiction » de Valeurs actuelles, outre sa médiocrité stylistique et sa violence, enchaîne instrumentalisations de l’histoire, anachronismes grossiers et une dialectique (néo)coloniale. Florilège.
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© Lionel BONAVENTURE/AFP
Après le haut-le-cœur à la lecture du dernier épisode du « roman de l’été » de Valeurs actuelles (VA), et au-delà de l’évidente volonté de provoquer et de salir la femme, noire, élue de la République, militante antiraciste et membre de La France insoumise (LFI) Danièle Obono, on doit s’interroger sur les images, stéréotypes et violences qu’il véhicule. Rappelons d’abord que cette députée des quartiers populaires du nord-est parisien est de longue date la cible d’attaques ignobles, en sa qualité de femme racisée devenue représentante du peuple français à l’Assemblée nationale, de la part de tout ce qui gravite autour de VA (dont Michel Onfray, qui a apporté son soutien au nauséabond hebdo il y a quelques jours), mais aussi de certains défenseurs d’une -laïcité dévoyée, essentiellement islamophobes, gravitant du côté du Printemps républicain, se prétendant « de gauche ».
Remarquons aussi que les rédacteurs de ce « roman de l’été », bien pauvre du point de vue littéraire aussi bien sur la forme que sur le fond, ont bonne opinion d’eux-mêmes : « Fins connaisseurs des arcanes des univers qu’ils décrivent, nos journalistes ressuscitent des morts pour mieux questionner notre temps et dévoiler l’absurdité de notre époque. » Rien que cela… Pourtant,
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