Libraires et disquaires : fermés mais pas reclus

Le commerce du livre et du disque est entravé par le virus et par le gouvernement, mais il reste possible de se fournir auprès des indépendants.

Christophe Kantcheff  et  Jérôme Provençal  • 4 novembre 2020 abonné·es
Libraires et disquaires : fermés mais pas reclus
Retrait d’une commande chez Torcatis, à Perpignan.
© Jean-Christophe Milhet/AFP

Et pour le moment… c’est encore Amazon qui rigole ! Non considérés par le gouvernement comme tenant des commerces de produits de première nécessité, à l’instar de ce qui s’était passé en mars, les libraires et les disquaires indépendants ont senti leur colère redoubler en constatant, le 30 octobre, premier jour du reconfinement, que les Fnac restaient ouvertes au prétexte qu’elles vendent du matériel informatique.

Pour les libraires, le Syndicat de la librairie française (SLF) est immédiatement monté au front. « Cela signifie qu’en France, aujourd’hui, tout le monde peut vendre des livres sauf les libraires indépendants, c’est-à-dire ceux qui ont choisi de faire de cette activité leur métier.

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Littérature
Temps de lecture : 4 minutes