L’appel de Jadot ne fait pas l’unanimité
Le député européen réclame un rassemblement des écologistes et de la gauche, obligeant les politiques à se positionner.
Yannick Jadot a donc été le premier à dégainer un appel formel à une réunion des représentants politiques écologistes et des gauches. D’autres y pensaient depuis quelque temps ; certains, comme Jean-Luc Mélenchon_, l’avaient même formulé de manière moins expansive. Jadot, lui, en a fait son cheval de bataille, voire un axe de communication. Dans la presse, le député européen se pose en rassembleur autour de l’urgence écologique et sociale, et n’hésite pas à dessiner les contours d’une candidature commune dès l’automne « autour de l’écologie » – pour ne pas dire autour de lui –en évoquant même à demi-mot la nécessité d’une primaire dépassant les seuls verts. « Les écolos ne pourront pas imposer leur candidature aux autres », dit-il. Une façon d’enjamber la primaire du pôle écologiste prévue en septembre. « Elle aura lieu », assure Julien Bayou, imperturbable. Le secrétaire national d’EELV, candidat pour les régionales en Île-de-France, ira au rendez-vous prévu d’ici une quinzaine de jours, mais rappelle que « c’est un simple appel à discuter » et que « chaque parti garde son timing »_.
Delphine Batho, députée Génération écologie, n’ira pas. « Je ne partage pas le défaitisme de Yannick Jadot, a-t-elle déclaré à Jean-Jacques Bourdin le 5 avril. On ne peut pas dire que tout est fichu dans l’écologie et qu’on n’a plus qu’à se réfugier dans les jupes de la gauche. Il faut un candidat écologiste à la présidentielle. »
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