Roller derby : Rouler pour le féminisme
Sport de glisse et de contact alternatif et inclusif, le roller derby s’institue comme un lieu d’émancipation des corps et des identités.
dans l’hebdo N° 1663-1667 Acheter ce numéro

Il y a le terrain, d’abord. Généralement plat et approximativement ovale. Ensuite, les patins quads, dont les roues sont parallèles. Et puis les collants résille, les genouillères, les minijupes, les éternels maillots suants, les coudières, les maquillages guerriers et colorés, les tatouages éphémères ou permanents, les casques floqués et les protège-dents. Dans cet attirail, principalement des joueuses au regard vif, et parfois quelques joueurs. À chaque jam – comprendre chaque tour –, deux équipes de cinq personnes s’affrontent, composées chacune d’une jammeuse, l’équivalent d’une sprinteuse, reconnaissable à son casque étoilé, et quatre bloqueuses. Le but est simple : dépasser en un temps très court les opposantes. Pour freiner l’adversaire, on utilise son corps comme seul bouclier.
Le roller derby n’a pas subsisté longtemps sous sa forme chorégraphiée des années 1930, avec gagnants et perdants désignés à l’avance. Le sport que l’on connaît aujourd’hui naît véritablement à la fin des années 1990, au cœur du mouvement punk-féministe des « riot grrrls ». Les premiers collectifs français apparaissent en 2009. Furies de Bourges,
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