« Tueurs », de Jean-Michel Espitallier : Sombres humains
Dans Tueurs, de Jean-Michel Espitallier, surgissent des assassinats de guerre, avec leur effroi, et l’humanité terrible et résiduelle de la barbarie.
dans l’hebdo N° 1714 Acheter ce numéro

© AFP
Après Centre épique (lire Politis n° 1635, du 6 janvier 2021) et Cow-boy (Politis n° 1593, du 4 mars 2020), évocation de l’émigration de son grand-père aux États-Unis dans les premiers temps du XXe siècle, Jean-Michel Espitallier embrasse un sujet d’une actualité incessante : le meurtre en temps de guerre – le mot étant considéré dans toutes ses variantes : guerre civile, traditionnelle, coloniale, interethnique… Il ne détaille pas les caractéristiques de tel ou tel conflit, assassinat de masse ou génocide. Il décrit des scènes se déroulant dans tous les coins du monde. « L’action est en », commence-t-il, avant de se livrer à une énumération de plusieurs pays, puis de conclure : « c’est-à-dire n’importe où ».
Factuel, Tueurs l’est avant toute chose. Pour ce faire, l’auteur a imaginé ce
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

« Il faut revenir » : dans les filets de Beyrouth

« La Danseuse », éloge d’une discipline

Goliarda Sapienza, une toute jeune centenaire
