Deux continents pour une Cerisaie

Montée avec une distribution franco-japonaise, la pièce de Tchekhov devient un beau et délicat carrefour entre les époques et les cultures.

Anaïs Heluin  • 23 novembre 2022 abonné·es
Deux continents pour une Cerisaie
© Photo : JEAN-LOUIS FERNANDEZ.

Le ciel, qui tout au long de cette Cerisaie ne cesse de s’assombrir, annonce ce que les comédiens ne tardent pas à confirmer. Projetée sur le mur du fond de scène, la vidéo des nuages défilant de cour à jardin, réalisée par Mammar Benranou, situe en effet la pièce loin de tout le folklore qui encombre souvent en France les mises en scène du théâtre de Tchekhov. Et même hors de toute culture précise.

La rencontre des brumes et des éclaircies d’ici et d’ailleurs se prolonge au plateau dès la première scène de la pièce, la plus complexe et aboutie, écrite dans les toutes premières années du XXe siècle, et dont plusieurs versions ont marqué l’histoire du

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Théâtre
Temps de lecture : 3 minutes