Visions décalées
Dans le cadre d’un vaste programme de soutien à la scène photographique ukrainienne, une exposition à Toulouse réunit Elena Subach et Igor Efimov, tous deux portant un regard – plus ou moins – distancié sur le réel.
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Laboratoire photo professionnel, ouvert en 1993 et situé en plein centre de Toulouse, Photon a élargi son champ d’activité à partir de 2004, en organisant des expositions régulières dans son espace d’accueil. « Depuis deux ou trois ans, nous proposons uniquement des expositions montées en partenariat avec divers festivals, et en dialogue avec les directions artistiques de ces festivals, pour faire découvrir au public toulousain des artistes encore peu connus », explique Alain Cauquil, responsable du lieu.
Élaborée avec le festival Photaumnales (à Beauvais), l’exposition actuelle se focalise sur l’Ukraine par le biais de deux photographes en particulier, Elena Subach et Igor Efimov. D’Elena Subach, on peut voir la série Grandmothers. Elle y met en scène plusieurs grands-mères, en tenue de tous les jours, vues de face ou de dos, dans des compositions en deux parties aux couleurs vives, presque saturées.
Jouant subtilement avec l’imagerie folklorique ou religieuse, ces portraits insolites, mêlés de paysages (la nature y est aussi très présente), traduisent une acuité malicieuse proche de celle que l’on peut observer chez Boris Mikhaïlov – photographe ukrainien majeur auquel la Maison européenne de la photographie a récemment consacré une grande expo monographique.
Quant à l’univers d’Igor Efimov, il se dévoile via On Street, une sélection d’images issues d’une recherche créatrice au long cours. Depuis 2010, l’œil à l’affût, le photographe promène son objectif à travers l’Ukraine afin d’y capter
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