Indonésie : répression cinglante

De 10 à 150 coups de canne : ainsi les infractions à la charia sont-elles réprimées dans la province indonésienne d’Aceh, sous le joug de la loi islamique depuis 2005, comme ce 20 mars à Banda Aceh. La police religieuse, qui traque ces « crimes » – gestes d’affection en public, non-port du voile, relations hors mariage, homosexualité, consommation d’alcool, etc. –, comprend une brigade féminine chargée d’infliger les peines aux femmes. « Notre but n’est pas de blesser les gens en les flagellant. Le plus important, c’est la honte infligée aux condamnés devant les spectateurs », confiait un policier des mœurs à l’AFP en 2020.
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