Nouvelle-Calédonie/Kanaky : un accord sans indépendance

Il ne fallait surtout pas que Macron donne l’impression d’avoir été défait. Après l’échec des discussions entreprises en mai par Manuel Valls entre les loyalistes et le Front de libération nationale kanak et socialiste, le chef de l’État a voulu hâter les parties prenantes pour parvenir à « l’accord de Bougival », le 12 juillet. Cet « État de la Nouvelle-Calédonie » ouvre la voie à une nationalité, des pouvoirs locaux accrus. Mais pas à une indépendance. Sur ce sujet, choisir le compromis relève de la compromission.
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