La Cour suprême des États-Unis légitime le contrôle au faciès

« Nous n’employons pas le profilage racial », affirme le responsable de la politique d’expulsions aux États-Unis. Pourtant, les restrictions qui viennent d’être levées par la Cour suprême – ce dont il se félicite – visaient à éviter les dérives de la police de l’immigration (ICE), telles que le contrôle au faciès. Ordonnées en juillet par une juge fédérale à la suite de plaintes, elles interdisaient en Californie les arrestations reposant uniquement sur l’origine ethnique, la langue parlée ou l’accent, entre autres. À la suite de la décision de la Cour suprême, le ministère de la Sécurité intérieure a annoncé que l’ICE allait « continuer à inonder la zone à Los Angeles ». L’affaire doit revenir devant la justice le 24 septembre.
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