La réponse coopérative

Politis  • 1 mars 2007 abonné·es

Vingt des vingt-sept salariés de la tannerie BCS, en Rhône-Alpes, se sont associés pour reprendre leur entreprise en coopérative avec l’aide de l’Union régionale des scop et des organismes de financement de l’économie sociale. Cette tannerie, avec cinq millions d’euros de chiffre d’affaires, est viable. Mais elle a été vendue en 1998 par sa maison mère à des fonds de pension américains. « La gestion est devenue financière, explique René Liauzon, dirigeant de BCS, au journal Participer (janvier-février 2007). À partir de 2000, tous les investissements qu’on envisageait pour BCS ont été bloqués. Le groupe avait deux options : fermer ou vendre. » Mi-2005, BCS est revendue à un groupe de banquiers new-yorkais, qui finissent par la céder aux salariés, qui réunissent 110 000 euros. La Socoden et l’Ides apportent chacun 100 000 euros, le Crédit coopératif 200 000 euros et le CIC un crédit-bail de 128 000 euros.

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