La fusion selon Mayra Andrade et Dobet Gnahoré

Denis Constant-Martin  • 10 mai 2007 abonné·es

Dire «~la~» musique africaine était jusqu’à présent une absurdité, tant sont diverses les formes musicales de ce continent. Mais les vogues récentes d’ afro beat ou de world music pourraient bien constituer les berceaux de fusions continentales. Deux nouvelles voix féminines en témoignent. Mayra Andrade plonge les formes cap-verdiennes classiques dans un grand bain euro-brésilien pour s’inventer un langage intensément charmant qui n’exclut pas les réflexions sérieuses. L’Ivoirienne Dobet Gnahoré, fille de tambourinaire ivoirien, imprégnée de rumba congolaise, se joint pour un spectacle «~acoustique~» au Malien Habib Koité et au Sud-Africain Vusi Mahlesela, au milieu desquels sa voix majestueuse et sa présence scénique devraient faire merveille. Elles sont toutes deux invitées aux festivals d’Angoulême et de Coutances.

Culture
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