Laporte à l’Élysée

Claude-Marie Vadrot  • 6 septembre 2007 abonné·es

Le secrétariat d’État au sport, promis par Nicolas Sarkozy à son ami de longue date Bernard Laporte, sélectionneur de l’équipe de France de rugby, couronnera la carrière d’un homme qui fut restaurateur, patron ou gérant de boîte de nuit, propriétaire ou actionnaire de casinos et de camping, et partie prenante d’une nébuleuse de sociétés préférant les paradis fiscaux au territoire français.

Avec ses publicités (on peut l’apercevoir dans des spots pour le jambon ou des aliments pour animaux) et des opérations de communication, Bernard Laporte ramasse entre 600 000 et un million d’euros par an. Sans compter les participations dans les boîtes de nuit Olé Bodega, les clubs de sport, le camping chic du Pyla, des opérations immobilières dans le bassin d’Arcachon, d’autres restaurants et le casino (entre autres) de Saint-Julien-en-Genevois. Perturbé récemment par des intrigues immobilières, l’homme d’affaires et ex-demi de mêlée devrait prendre ses fonctions au gouvernement à l’issue de la compétition…

Société
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