Tous les candidats s’y collent

La fin du collège unique pour Nicolas Sarkozy

Le désormais candidat de l’UMP a dégagé deux pistes pour sa réforme du collège unique, présentée comme sa priorité : « recentrer la 6e et la 5e sur les enseignements fondamentaux » et « assumer la diversité des parcours en 4e et 3e » . Autre chantier : la redéfinition de la « mission » des enseignants, qui seraient amenés à travailler davantage. Il prévoit également d’élargir l’autonomie des universités à l’ensemble des établissements.

Le pacte éducatif de François Hollande

Lors de son discours à Orléans, le candidat du PS a appelé à passer un « nouveau pacte entre l’école et la nation » . Objectif : juguler l’échec scolaire. La création de 60 000 postes supplémentaires dans l’Éducation s’accompagne d’une refonte des rythmes scolaires et de la formation des enseignants, et de la constitution d’un socle commun de connaissances entre le primaire et le collège.

L’égalité à l’école pour Jean-Luc Mélenchon

Pour lutter contre les inégalités du système scolaire, on trouve parmi les propositions du Front de gauche : la création d’observatoires des inégalités, le rétablissement de la carte scolaire, une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans. Il prône le rétablissement de la formation des maîtres et la titularisation de tous les professeurs.

Le « droit à l’erreur » pour Eva Joly

Pour lutter contre le stress, la candidate d’EELV souhaite rendre le système plus souple. « De 16 à 25 ans, je veux que chacun puisse facilement interrompre ou reprendre son parcours. » L’égalité à l’école est aussi son « obsession » . Ce sera le maître mot des états généraux de l’Éducation qu’elle désire lancer pour réfléchir, entre autres, à de nouvelles méthodes pédagogiques.

L’ « instruire » en France de François Bayrou

Après son slogan « produire en France » , le candidat du Modem souhaite « installer le verbe “instruire” au cœur de la campagne » . Au programme : une réforme des rythmes scolaires et de la formation des enseignants, un enseignement plus marqué du français au primaire et un baccalauréat unique. Objectif : placer la France parmi les meilleurs pays en termes de réussite scolaire.

Le redressement de l’école primaire pour Marine Le Pen

La candidate du FN souhaite réformer les méthodes d’enseignement dès le primaire et augmenter le nombre d’heures consacrées au français et au calcul. Dans le secondaire, le collège unique serait amené à disparaître, et les filières manuelles seraient revalorisées.