Vous reprendrez bien un peu de « Bref » ?

Jean-Claude Renard  • 12 avril 2012 abonné·es

«Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt. Entre les deux, il se passe des trucs. Bref, c’est l’histoire d’un mec entre les deux. »
Ces « trucs », comme autant de touches impressionnistes, ce sont des anecdotes, des chroniques étirées en deux ou trois minutes, qui disent l’existence ordinaire, des bribes de vie, suivant un personnage principal, un antihéros trentenaire, interprété par Kyan Khojandi : une drague, la recherche d’un boulot, un entretien d’embauche, une relation amoureuse et une rupture, le mariage, un repas de famille tournant au vinaigre, le divorce des parents…

Une affaire de génération poussant l’identification. Le concept est au demeurant simple. La réussite de « Bref » tient précisément à cette simplicité, à ses évidences. Elle tient bien sûr à la réelle qualité de l’écriture mais aussi à la manière de raconter et à son montage. Dynamique, ciselé, taillé en plans courts, presque en accéléré, comme un clip.

Inauguré en septembre sur Canal +, le programme a connu un succès fulgurant, favorisé par Internet (la page Facebook du programme compte aujourd’hui près de 2,5 millions de fans). Et même s’il est visible sur le web, une sortie en DVD était forcément attendue.

Quarante épisodes constituent la première salve produite par cette équipe de trentenaires (la seconde salve est en cours), auxquels s’ajoutent quelques bonus, notamment une parodie des Guignols, les coulisses du tournage, un reportage sur le phénomène « Bref », Kyan Khojandi sur scène avec son acolyte Navo, et le making-of des effets spéciaux.

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