Le festival du film d’environnement à Paris débute le 5 avril

Cette manifestation commence avec un film sur les ouragans filmés dans leur cœur et s’achève sur le cauchemar d’un jardin envahi par des guêpes mutantes dopées par un engrais trop puissant

Claude-Marie Vadrot  • 3 avril 2016
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Le festival du film d’environnement à Paris débute le 5 avril
© Photo: ANN RONAN PICTURE LIBRARY

Le festival international du film d’environnement se tient pour la 33e année à Paris à partir du 5 avril au 12 avril. Essentiellement, et toujours gratuitement, au Cinéma des cinéastes dans le XVIIe arrondissement mais également aussi, notamment, au cinéma La Clef et au Muséum national d’histoire naturelle dans le Ve, à Brie-Comte-Robert en Seine-et-Marne, à Brétigny-sur-Orge et à Evry dans l’Essonne, à Suresnes dans les Hauts-de-Seine, à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, à Pantin en Seine-Saint-Denis et à Saint-Ouen-l’Aumône dans le Val-d’Oise.

Au programme de la fiction, des documentaires (moyens et long métrage), des films pour enfants et des webdocumentaires, tous liés à la préoccupation écologique ou environnementale : du climat aux déchets en passant par la nature, la condition animale, le jardinage ou la gestion des terres. En tout une centaine de films. Certains participent à une compétition qui récompensera les meilleures réalisations, les spectateurs étant invités à voter ; d’autres sont projetés hors-compétition comme les documents réalisés par le Brésil (pays invité) qui évoquent la sécheresse ou le destin d’une immense décharge d’ordures transformée en jardins potagers par des habitants à une heure de route de Copacabana.

En ouverture sera projeté le film « Ouragan », en présence de l’équipe ayant réalisé ce documentaire de 82 minutes, qui montre la formation, les parcours et les dangers des cyclones. Ils sont de plus en plus nombreux sur la planète et surtout de plus en plus destructeurs. Les caméras d’Andy Byatt, de Cyril Barbançon et de Jacqueline Farmer ont souvent été placées au cœur de ces tempêtes, aussi bien à leur naissance que lorsqu’elles génèrent des vents de 200 kilomètres à l’heure. D’où probablement la nécessité éprouvée par les réalisateurs de faire les tournages en 3D. Celai donne parfois des images impressionnantes mais ne change pas grand-chose à la force du film soulignée par la musique de Yann Tiersen. Un reportage saisissant mais dont la conclusion, « l’ouragan bouleverse les équilibres de la nature mais il ramène la lumière »,paraîtra bien optimiste pour les populations qui les subissent, notamment dans les pays en voie de développement.

© Politis

Écologie
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