Alep : Le dernier hôpital détruit
Plus de 250 000 personnes se trouvent prisonnières, privées de soins, de nourriture et d’électricité.
Cet article est en accès libre. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicité. C’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance : achetez Politis, abonnez-vous.
Une énième campagne de bombardements, visant en priorité les civils, a eu raison du dernier hôpital d’Alep-Est, qui a fermé ses portes le 18 novembre. Il n’y a donc plus d’hôpitaux en service dans la ville, a affirmé l’Organisation mondiale de la santé. Plus de 250 000 personnes se trouvent ainsi prisonnières, privées de soins, de nourriture et d’électricité pendant que les troupes gouvernementales avancent. Cette semaine, c’est Masaken Hanano, quartier symbolique des rebelles, qui est tombé. Mais, à l’ONU, on se contente d’être « horrifié », on parle de « comptes à rendre ».