Doha, au royaume de la voiture et de la clim’

Claude-Marie Vadrot  • 29 novembre 2012
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En quelques photographies, il est facile de se rendre compte que la capitale du Qatar était plus destinée à accueillir une conférence planétaire des pétroliers et de l’industrie automobile mondiale qu’une discussion sur le réchauffement climatique. Mais comme dirait le camarade Montebourg il est plus urgent de sauver les voitures que la planète…

Il y a une vingtaine d’années, ne se dressaient sur cette presqu’ile qui fait face à Doha, que quelques maisons de pêcheurs. Aujourd’hui, rien de plus chic pour un Américain, un Anglais ou un Français que d’avoir son bureau dans l’une de ces tours qui ne sont pas toutes laides mais dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne sont pas très économes en énergie.

Illustration - Doha, au royaume de la voiture et de la clim'

Il y a quelques années ces deux arbres (le troisiéme est déjà déraciné) poussaient difficilement, mais poussaient, dans le désert du Qatar. Ils ont été rejoints pas la ville de Doha et notamment par le Centre National des conférences (derrière) où se déroule la conférence. Leur avenir parait plus compromis que ceux qui peinent encore dans le désert.

Illustration - Doha, au royaume de la voiture et de la clim'

Au bout de quatre jours de séjour, je n’ai vu que ces deux vélos dans Doha. Hélas, je me suis aperçu qu’ils ne bougeaient jamais, leurs propriétaires ayant probablement renoncé à risquer leurs vies entre les 4×4.

Illustration - Doha, au royaume de la voiture et de la clim'

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