Une question de conscience
Un rapport parlementaire rouvre le débat sur le clonage thérapeutique – qui soulève des objections éthiques – et pose des questions relatives
à la commercialisation du vivant.
dans l’hebdo N° 936 Acheter ce numéro
Clonage. Le mot fait peur, avec tout son cortège de raéliens, de brebis vieillies prématurément et de savants fous... Même quand il s'agit de clonage thérapeutique, pourtant distinct du clonage reproductif, qui vise à reproduire un être vivant à l'identique. C'est la raison pour laquelle, dans son rapport sur le « fonctionnement des cellules humaines » (1), remis à l'Assemblée le 5 décembre 2006, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a préféré l'expression « transposition nucléaire » à celle de « clonage thérapeutique » . Qui était « trompeuse » , selon Alain Claeys, député (PS) de la Vienne et rapporteur de ce texte : « Pour ses adversaires, l'accent est mis sur le mot "clonage", et cette technique est assimilée au clonage reproductif humain, qu'aucune personne sensée ne défend. Pour ses partisans, l'accent est mis sur "thérapeutique" et est de nature à faire croire que nous sommes à la veille d'utiliser cette technique pour soigner. » Ce qui est loin d'être le cas.
Centré sur la question des cellules souches adultes et embryonnaires, ce rapport provoque des remous. Pour
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Avec Arnaud Rousseau, un mélange des genres à la tête de la FNSEA

Exilé.es : la vidéo qui révèle les pratiques inhumaines de la police

Pour les jeunes, « malgré les obstacles, il faut durcir le mouvement »
