Répression syndicale

Politis  • 22 février 2007 abonné·es

Roland Veuillet a recommencé à s’alimenter. Le 18 février, ce conseiller principal d’éducation a annoncé qu’il cessait sa grève de la faim entamée le 24 décembre pour protester contre sa mutation disciplinaire. La veille, il avait été hospitalisé d’urgence dans un état inquiétant. « La grève de la faim n’a pas fait avancer les choses, mais elle a imposé au ministère de devoir répondre à des députés, à des journalistes », a-t-il précisé. Depuis sa participation à une grève de surveillants dans un lycée de Nîmes en 2003, et la mutation qui avait suivi, Roland Veuillet a multiplié les actions. En effectuant à pied des trajets Nîmes-Lyon, ou en endurant une première grève de la faim en 2004, pendant trente-huit jours. Le 13 février, Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, a chargé un médiateur de lui proposer des solutions. Soutenu par des personnalités comme l’universitaire Philippe Corcuff, ou les présidentiables José Bové et Olivier Besancenot, Roland Veuillet a rappelé qu’il était « déterminé » à faire lever les sanctions qui pèsent contre lui, et à poursuivre son combat contre la répression syndicale.

Société
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