Lip, c’est pas fini

Dans son film, « Les Lip, l’imagination au pouvoir », Christian Rouaud reconstitue une grande conversation entre les différentes figures qui ont marqué cette affaire, toujours exemplaire trente ans après.

Ingrid Merckx  • 22 mars 2007 abonné·es

Cet hiver, au plus fort de la crise que Politis a traversée, certains lecteurs déclaraient : « Ça me rappelle Lip... » , ou « C'est un peu Lip, votre histoire » . Et il est vrai que tous ceux qui passaient un coup de fil, envoyaient une lettre ou poussaient la porte du journal en bredouillant : « Ben, normal : solidarité ! » n'étaient pas sans rappeler les foules ­ ouvriers, étudiants, vacanciers ­ qui se sont déplacées à Besançon pour soutenir les Lip, en 1973. Ils étaient 5 000, au mois de mai, à manifester dans les rues de cette ville aux côtés des ouvriers menacés par la fermeture de leur usine de montres, puis jusqu'à 100 000 en septembre. Trente ans plus tard, Lip est resté synonyme de résistance d'autogestion et d'enthousiasme collectif. « Collectif » , c'est ce terme que Christian Rouaud interroge dans son film Les Lip, l'imagination au pouvoir. Pour donner un visage aux hommes « qui ont permis que ce tremblement de terre se produise »

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Société
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