« L’étendard d’espoir est levé ! »

De l’anarchiste Gaston Couté au folksinger Graeme Allwright, « la Marseillaise » a souvent été réécrite avec des paroles moins belliqueuses.

Jacques Vassal  • 12 avril 2007 abonné·es

Certains politiques veulent enseigner l'hymne national. D'autres fustigent les paroles de « la Marseillaise », jugées, au choix, démodées, belliqueuses, voire racistes et xénophobes : ah ! ce sang impur censé abreuver nos sillons ! Ou ces étrangers qui feraient la loi dans nos foyers ! Sans doute frères ou cousins de ces féroces soldats que, depuis plus de deux siècles, nous n'avons cessé d'entendre mugir dans nos campagnes ? Fin mars, un journaliste de télévision (publique) pose benoîtement la question à José Bové, invité du jour : allez-vous réécrire les paroles de « la Marseillaise » ? Réponse évasive de l'intéressé, qui, certes, condamne les couplets guerriers, mais n'est pas... candidat à l'exercice. Écrire, c'est un métier.

L'anecdote ne fait que souligner l'ignorance des journalistes et des politiques en

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Idées
Temps de lecture : 4 minutes