L’OMS s’empare de la sécurité routière

Politis  • 22 avril 2007 abonné·es

A l’occasion de la première Semaine des Nations unies pour la sécurité routière (23-29 avril 2007), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie un rapport intitulé « Les jeunes et la sécurité routière » afin d’attirer l’attention sur les taux élevés de décès, traumatismes et incapacités consécutifs à des accidents de la circulation dont sont victimes les jeunes, à l’échelle mondiale. Le rapport cite des exemples de mesures adoptées par les pays pour améliorer la sécurité, comme l’abaissement des limites de vitesse, la répression de la conduite en état d’ivresse et l’encouragement de l’utilisation des ceintures de sécurité, les dispositifs de retenue pour enfant et le port du casque pour les motocyclistes. Sans oublier l’amélioration de l’état des infrastructures routières et la création d’espaces de jeux pour enfants sécurisés, qui ont eu pour effet de réduire considérablement le nombre de décès et de traumatismes.

« L’absence de sécurité sur nos routes est devenue un obstacle important à la santé et au développement » , estime Margaret Chan, directeur général de l’OMS : « Nos enfants et nos jeunes adultes sont parmi les plus vulnérables. Les accidents de la circulation ne sont pas une fatalité. Nous devons rejeter l’idée qu’ils sont inévitables et adopter une approche préventive dynamique. »

Selon le rapport, les accidents de la circulation représentent la première cause de décès chez les 10-24 ans dans le monde. Près de 400 000 jeunes de moins de 25 ans sont tués dans des accidents de la circulation chaque année et des millions d’autres sont blessés ou handicapés. Faute d’une action plus poussée à l’échelle mondiale, le nombre de décès et de traumatismes « risque d’augmenter considérablement » . Le coût global des accidents de la circulation dans le monde est estimé à 518 milliards de dollars. Pour beaucoup de pays à revenu faible ou intermédiaire, le coût des accidents de la circulation représente entre 1 % et 1,5 % du PNB «soit, dans certains cas, plus que ce qu’ils perçoivent au titre de l’aide au développement.»

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