Société de consolation

Dans « Tous les enfants sauf un », Philippe Forest revient sur la mort de sa petite fille, dix ans après. Pour dire à quel point la société lui dénie son désespoir.

Christophe Kantcheff  • 26 avril 2007 abonné·es

C'est le livre recommandé par Sylvie Gomez, de la libraire Folies d'encre. Un choix magistral. Il est difficile d'employer des superlatifs sans tomber dans le langage promotionnel. Alors, pesons nos mots : Tous les enfants sauf un , de Philippe Forest, est un livre dérangeant.

Après l'Enfant éternel et Toute la nuit , ses deux premiers romans, qui racontaient, dans des styles différents, la mort de sa petite fille Pauline, fauchée à 4 ans par un cancer, Philippe Forest y revient. Son objet n'est plus le récit de la maladie, et de sa victoire, qu'il rappelle en une quinzaine de pages, en s'en tenant aux seuls

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Culture
Temps de lecture : 3 minutes