El Manara et La liste de Carla

Politis  • 10 mai 2007 abonné·es

El Manara

Dans l’Algérie des années noires, Asma est déchirée entre ses deux amis : l’un est engagé dans la presse indépendante, l’autre, médecin, se laisse approcher par les islamistes. À la suite des émeutes d’octobre 1988, le trio éclate. Film à petit budget tourné en DV, parfois maladroit dans sa mise en scène, El Manara, de Belkacem Hadjadj, a l’immense intérêt de présenter le conflit entre un islam tolérant et un islam intégriste sur fond d’histoire politique et du point de vue d’une jeune Algérienne.

La liste de Carla

Marcel Schüpbach a suivi la procureure du Tribunal pénal international pour l’Ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, dans ses activités de traque des derniers criminels de guerre encore en fuite. Dans les coulisses du tribunal installé à La Haye, et en Bosnie, avec des rescapés des massacres, la caméra du cinéaste souligne les difficultés d’un tel travail, qui se heurte à la realpolitik et aux pressions de toutes parts. La Liste de Carla a aussi le mérite de rendre concret une mission quasi secrète parce que dangereuse.

Culture
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