Nos années Thatcher…

Denis Sieffert  • 10 mai 2007 abonné·es

Nous avons eu droit dimanche soir du côté de la rue de Solferino à une étrange mise en scène. Pendant que des dizaines de jeunes militants du parti socialiste n'en finissaient pas d'agiter triomphalement des portraits de Ségolène Royal ­ et cela bien après l'heure du verdict ­, la candidate, radieuse dans la défaite, s'abandonnait aux délices du bain de foule et de la harangue exaltée. Où donc étaient les motifs de l'enthousiasme ? Fallait-il se réjouir que la candidate, avec ses 47 %, ait permis au parti socialiste de réaffirmer son hégémonie sur une gauche par ailleurs laminée ? Était-ce cela l'enjeu de toute cette campagne ? Ou bien était-ce, pour Ségolène Royal, une façon de continuer d'exister au-delà de la

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)

Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 4 minutes