Nos années Thatcher…
dans l’hebdo N° 951 Acheter ce numéro
Nous avons eu droit dimanche soir du côté de la rue de Solferino à une étrange mise en scène. Pendant que des dizaines de jeunes militants du parti socialiste n'en finissaient pas d'agiter triomphalement des portraits de Ségolène Royal et cela bien après l'heure du verdict , la candidate, radieuse dans la défaite, s'abandonnait aux délices du bain de foule et de la harangue exaltée. Où donc étaient les motifs de l'enthousiasme ? Fallait-il se réjouir que la candidate, avec ses 47 %, ait permis au parti socialiste de réaffirmer son hégémonie sur une gauche par ailleurs laminée ? Était-ce cela l'enjeu de toute cette campagne ? Ou bien était-ce, pour Ségolène Royal, une façon de continuer d'exister au-delà de la
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